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mon tit monde a moi

23 février 2007

Une enfance malheureuse

UNE ENFANCE MALHEUREUSE 

Ça commence dans une année très chaotique, et très difficile pour certaines personnes. 

Surtout pour une jeune fille de 16 ans qui tombe enceinte et qui ne sait même pas comment s’occuper d’elle-même ! 

Çà c’est passé en 1977 ; L’année de ma naissance, je suis née dans le Nord de la France à Lille. 

La ville ou il pleut tout le temps et ou il ne neige jamais. 

Mais le problème n’est pas là ! 

Le problème était ma mère ! Alors qu’elle n’avait que 16 ou 17 ans, elle tombe enceinte ! Mon père ne voulait pas d’enfant mais ma mère ne voulait rien savoir et a gardé le bébé. Et sa mère (qui est ma grand-mère) en apprenant cela rejette complètement sa fille ! Alors celle-ci complètement désespéré ne sait plus quoi faire ; elle n’a même pas 17 ans et elle est enceinte ! Alors que faire ? Elle décide d’aller voir le père de son bébé, mais celui-ci lui annonce qu’il est atteint d’un cancer et que c’est incurable ! Quelques mois plus tard, elle accouche d’une petite fille, et cette petite fille s’étais moi ! Pendant les 6 premier mois elle réfléchissait à la façon de s’en sortir ; Elle est seule et le papa du bébé est mort peu de temps avant la naissance. Elle n’a pas pu se prendre en charge et m’a abandonné dans un appartement vide à l’âge de 6 mois. Mais pourquoi dans un appartement vide ? 

J’étais si petite et si fragile, qu’elle n’a même pas eu le courage de me déposer dans un foyer pour que l’on s’occupe de moi. Peut être a-t-elle eu honte de son acte est ne voulais pas que les gens la voient faire une chose pareil !

Elle a préféré me mettre dans un appartement vide, en me laissant pleurer. 

Puis elle est partie ! Mais à ce jour je n’arrive pas à comprendre son geste. 

                                        

Je ne sais pas combien de temps je suis rester seule, mais au bout d’un moment, une voisine m'a entendu. Elle est donc venue me chercher ! Ne sachant que faire, elle a appelé la DASS. Celle-ci est venue me chercher. L’assistante sociale ma emmenée au centre d’accueil, puis elle a essayé de prendre contact avec ma mère, mais celle-ci était introuvable. Alors, on ma trouvé une famille d’accueil.

                         

Arrivé chez eux, on m’a accueilli les bras ouvert, ils avaient déjà des enfants (1 garçon et 2 filles) qui me  considéraient comme leur petite sœur. Dans les 10 ans ou j’étais chez eux, j’ai vécu une enfance on ne peut plus normale. 

J’étais gâtée aux fêtes de Noël comme les autres, ni plus ni moins. 

Mon frère de famille d’accueil et moi étions très liés à l’époque ! 

Nous étions toujours ensemble que ce soit pour les jeux ou pour les bêtises bien sûr ! 

Quoique lui, c’était le roi pour ça ! Mais qu’est-ce qu’on a pu rire tous les deux c’était  super. 

Et la première de mes soeurs !! Elle, c’était plutôt une fille qui savait ce qu’elle voulait !! 

Même pour sa vie amoureuse ou elle avait l’art et la manière de s’enticher d’un garçon déjà pris ! 

Mais elle était quand même géniale. C’était ma grande sœur à moi ! Et mon autre grande sœur je ne l’ai pas beaucoup connu, a peine en âge de se marier, elle a sauté le pas mais le soucis dans tout ça c’est que son mari était violent avec elle ! Un jour la police arrive à la maison en disant que ma sœur avait eu un accident de voiture et que c’était son mari qui était au volant il était saoul et il a tué ma sœur sur le coup dans cet accident. Mes parents ont eu le cœur brisé car elle était si gentille et adorable. 

Après sa mort, elle laissa une petite fille « Émile » elle était un peu plus jeune que moi, et son père n’a plus voulu d’elle il est venu chez mes parents avec elle en disant qu’il ne voulait plus de cette sale gosse ! Mon père en entendant ça a vu tout rouge et lui a sauté dessus ; « franchement j’en aurait fait autant ! »Et après tout ça le père indigne est partit sans dire mots ! 

Il y a aussi ma mère de famille d’accueil qui était aussi sympa que n’importe quelle mère, mais avait quand même un défaut, elle aimait boire ! Mais avec tout ce qui lui était arrivé dans la vie des fois on arrive  à comprendre certains comportements, mais moi en mon âme et conscience je n’arrive pas à cautionner l’alcool ! 

Mais ça ne nous portais pas préjudice par rapport à son comportement. Sauf avec mon père de famille d’accueil avec lequel elle avait tendance à se bagarrer ! Et ça depuis la mort de sa fille. Mais c’était juste quand elle buvait beaucoup que cela arrivait. 

Et enfin mon père de cette famille toujours très sérieux, et ancien mineur de fond ! Malgré sa tendance à rester sans réagir devant la façon de boire de ma mère, j’avais un respect indescriptible pour lui ! Sans doute par rapport au travaille très éprouvant qu’il faisais pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille ! Et aussi pour sa force moral et mental ! 

Avec sa pipe et ses cigares. Comme on le dit souvent, c’est ce genre de famille qu’on aime avoir car malgré leurs défauts ils étaient d’une gentillesse que l’on apprécie forcément ! Et puis si on y réfléchit bien nommez moi une seule personne parfaite ! A mon avis vous n’êtes pas prés de trouver ! 

Il y a tellement de choses que j’ai vécu, et c’était les meilleurs moments de ma vie et jamais au monde je ne changerai ça ! 

Mais par contre c’est par la suite que ça c’est gâté ! 

Quand ma mère de famille d’accueil au bout de 10 ans a décidé de faire des démarches pour m’adopter ! Malheureusement, ma vraie mère a appris la nouvelle et a commencé à faire ce qu’il fallait  pour me récupérer. Ça a commencé par de simples visites au bureau de la DASS, ou elle venait régulièrement me voir. Puis par la suite, elle a réussit à me reprendre avec elle c’était en 1986, de plus elle était sur le point d’avoir un autre enfant ! Je me sentais mal quand j’étais avec elle, et je ne l’aimais pas. Elle non plus d’ailleurs ! Je l’ai remarqué quand mon frère est venu au monde et a commencé à parler et à marcher, ça à tout changé du jour au lendemain ! 

Elle a commencé par des reproches du genre, qu’elle ne supportait pas la façon dont j’avais été élevé. 

Mais une chose qu’elle ne savait pas c’est que je n’y étais pour rien je n’avais que 10 ans a l’époque! 

J’avoues que dans la première année tout c ‘est bien passé, elle était tendre et affectueuse comme n’importe quelle mère, mais le problème c’est que ça n’a pas duré, mon frère a grandit et ma mère a changé. Son regard sur moi était devenu noir et menaçant rien qu’à  la voir, j’étais terrorisée et je me taisais de peur de représailles. 

La moindre petite erreur de ma part, et c’était devenu fatale pour moi. Elle arrivait toujours à trouver quelque chose en moi qui ne lui plaisait pas pourtant je ne disais jamais rien pour la provoquer. 

Tout ce qui pouvait tomber entre ses mains, était bon pour me taper dessus ça pouvais aller du simple martinet au gros ceinturon de cuir d’un demi centimètre d’épaisseur, j’avais plein de marques sur les jambes et j’avais très mal ! 

Quand ça lui prenait, elle pouvait me mettre à genoux des nuits entières et là c’est pareil tout était bon pour que ça me fasse mal ! 

Elle allait jusqu’à me mettre à genoux sur des objets tel que des règles en fer carrées ou alors des glissières de porte, ou pleins d’autres choses encore tout dépend de ce qui lui tombait sous la main ! Et quand cela lui prenait, elle me privait de manger ! Je mourrais de faim j’allais jusqu'à me servir dans les poubelles pour manger ce que les gens gaspillaient ! A l’école je n’arrivais pas à suivre comme il aurait fallu tellement que j’étais faible ! De plus quand je rentrais de l’école le soir je ne pouvais pas faire mes devoir, car je devais m’occuper de mon frère, de ma sœur et du chien ! Quand j’ai eu fini de m’occuper de ce petit monde, je devais m’occuper de la table, tout préparer pour le repas ! Alors que moi a coté j’étais privé de repas je devais tout préparer pour eux et aussi les regarder manger. Une vrai torture ! 

Et a cause de tout ce que je devais faire, le soir j’étais incapable de faire mes devoirs car trop faible et trop fatigué pour pouvoir y arriver ! A la fin de l’année scolaire, quand je r’apportais mon bulletin de note qui forcément était très mauvais, pour elle s’était de nouveau une raison valable pour me battre avec le ceinturon de cuir et me priver de repas ! Sans compter les fêtes de noël que je passais enfermé a double tour dans ce qu’il me servait de chambre ! A oui c’est vrai cette fameuse chambre… Je devrais plutôt dire atelier de rangement à mon beau père ! Des outils partout autour de mon lit, et à la fenêtre en guise de rideau, une grande toile de jute suspendu a des clous ! Et mon lit, un lit normal en bois avec un matelas et une couverture ! Pas de drap rien de tout cela ! 

Quand je me suis enfin rendu compte que quelque chose n’allait plus avec ma mère, je me suis demandée pourquoi elle m’avait récupéré si elle ne m’aimait pas 

Mais malheureusement, je n’ai jamais osé lui demander car j’avais trop peur de sa réaction. C’est quand même malheureux d’avoir peur de sa propre mère, mais il y avait quand même quelques personnes qui me croyaient et qui m’ont beaucoup encouragé pour que je fasse des démarches pour partir de chez moi ! 

Croyez-moi ça fait du bien de savoir que vous n’êtes pas toute seule et que des gens sont là pour vous aidez du mieux qu’ils le peuvent. 

Car c’est vrai que se mêler des problèmes familiaux des autres ce n’est pas évident ! Çà met mal à l’aise devant ces personnes là ! 

Mais ils ne pouvaient pas me laisser sans réagir. C’était des gens bien et très gentil ; lui était plutôt je me mêle de rien de peur d’avoir des problèmes ! Il n’avait pas tort de se méfier car il connaissait ma mère et savait aussi de quoi elle était capable. 

En plus il n’était pas très content de savoir que sa femme s’occuper de moi ! Il y avait aussi sa fille qui elle aussi était très sympa avec son mari et son ventre qui commençait à devenir tout rond ! Et oui elle attendait un bébé, et c’était une petite fille très mignonne et très calme ! On ne l’entendait pas. 

J’avais d’autres amis qui étaient toujours prêts à m’écouter ! Bien sûr je les cachais à ma mère car si elle avait su que j’avais ce genre d’amis, elle ne m’aurait plus laissée sortir de ma vie de peur que j’en dise de trop, d’ailleurs c’était le cas ! Les seules fois que je pouvais sortir, c’était pour promener le chien, ou pour aller lui acheter de quoi se bourrer d’alcool, et oui elle et mon beau père étaient alcooliques, ce qui n’arrangeait rien dans toute cette histoire ! Ou m’occuper de mon frère et de ma sœur ! Comme si c’était mes enfants d’ailleurs c’était toujours moi qui m’en occupais même la nuit ! Une fois, un ami de ma mère est venu à la maison et elle m’a dit de prendre les enfants et de  sortir avec eux qu’elle avait quelque chose d’important à dire à son ami ! 

Alors comme d’habitude j’ai obéis dans mon propre intérêt bien sûr ! Dehors il faisait très chaud et j’avais oublier de prendre de quoi protéger les petits du soleil et je suis remontée pour prendre ce qu’il fallait, et c’est là que j’ai vu la chose importante qu’elle devait dire a son ami ! 

Quand je l’ai vu sur son légionnaire je me suis dit qu’effectivement c’est une grande discussion ! 

Quand elle a vu que j’étais là et que j’avais tout vu, c’était encore une bonne excuse pour me mettre la pression. 

Elle m’a dit que si je racontais ça à quelqu’un, j’allais m’en rappeler ! 

En arrivant au soir, je me suis de nouveau occupée de mon frère et de ma sœur en plus elle leurs avait donné de mauvaises habitudes, elle les avait habitué à s’endormir avec des berceuses et après c’était à moi de me débrouiller avec eux ! 

Je me rappelle cette nuit là, avec cette histoire de chapeau oublié et celle du légionnaire, et bien ma petite sœur a attrapé un coup de chaud sur la tête et a été malade toute la nuit ! Et quand elle s’est mise à pleurer, ma mère s’est levée et elle est venue me voir et dans mon sommeil, elle m’a donné une grosse claque en pleine tête en me disant que j’aurais pu me lever pour m’occuper de ma sœur malade à cause de moi ! A cause de moi je me disais non pas possible ! Si elle n’avait pas eu envie de se mettre sur son légionnaire rien de tout ça ne serait arrivé ! 

Mais pour ne pas changer c’était de ma faute et pas la sienne ! 

En tout cas j’avais compris son cinéma et ça m’agaçait de savoir sa capacité à faire le mal autour d’elle. 

Quand à mes études n’en parlons pas ! 

Jamais elle m’a laissait faire mes leçons et à cause de ça j’étais très mauvaise à l’école !  Quand est arrivé l’âge ou l’école n’était plus obligatoire, elle m’en a fait partir pour me faire travailler ! 

Alors comme ça elle avait plus les moyens de se faire des cadeaux si ce n'est pas malheureux de profiter de son enfant de cette façon là ! 

Moi ayant des enfants je ne me vois pas capable de les faire travailler pour m’acheter des vêtements que je ne mettrais qu’une seule fois dans l’année ou encore acheter des bijoux et aller chez le coiffeur une fois par semaine ! Une fois elle a pris son courage à deux mains et a décidé d’ouvrir un pressing elle a travaillé dur et mon beau-père n’a pas lever le petit doigt pour l’aider ! Il a toujours eu un manque de volonté c’était et c’est toujours un lâche ! Normal pour un alcoolique ! Pendant ce temps moi j’étais là pour ramasser les morceaux. A force je commençais à craquer mais je ne le montrais pas je gardais tout pour moi et ça me rendais malade ma mère se fichait de moi elle ne faisait rien pour moi au contraire ! 

Elle était mauvaise mais qu'avec moi, mon frère et ma sœur ne recevaient rien encore heureux ! 

C’était ses petits anges jamais elle ne leurs aurait fait quoi que se soit. Normale elle les a vu grandir, les premier pas, les premières dents et ainsi de suite. 

Chez moi elle n’a rien connu de tous ça et je pense que c’est à cause de ça qu’elle ne me supportait pas, mais ce n’était pas de ma faute et ça elle n’arrivait pas à le comprendre. 

Moi je le savais depuis longtemps et je m’en foutais car je savais que des que je le pourrais je partirais de chez elle ! 

Et c’est ce qui s’est passer le jour ou elle m’a frappé et que le chien m’a mordu la poitrine ! Là je me suis dis il faut réagir sinon un jour elle pourrait me tuer et sa me faisais vraiment peur car je savais au fond de moi-même qu’elle en aurait été capable ! 

Alors la seule et unique amie que j’avais à cette époque m’a emmené voir la conseillère d’orientation et je suis allée voir le juge pour enfant. Et le jour même j’ai été placé dans un foyer.  Mon dieu qu’est ce que je n'ai pas fait là quand elle a su ça ! Elle en a fait des choses pour me le faire payer mais elle n’a pas réussi j’ai été plus forte que sa méchanceté a mon égard et je l’ai ignoré. 

Mais elle a quand même tout tenté pour me détruire sans succès. 

Elle est allée jusqu'à dire à mon employeur que j’étais une voleuse et j’ai été viré ! De la part d’une mère, ce n'est pas normal de faire ce genre de chose à son enfant. Quand je suis entrée dans le foyer, elle est venue me rapporter mes habits enfin ce  qui me servait d’habits ! 

Mais je n’ai rien gardé. Je ne voulais plus rien qui se r’apportais à elle ! Quand j’ai enfin eu ma chambre, j’avais installé des posters d’animaux et quand elle est venue m’apporter mes affaires elle a tout déchiré ! A se moment là j’étais furieuse ! Même au foyer elle trouvait le moyen de me faire du mal j’en avais marre. 

Je n’osais même plus aller dans la rue où je vivais. Tellement elle me faisait peur ! Mais je n’allais pas me laisser faire de la sorte. Le juge m’a même conseillé de porter plainte pour maltraitance mais à ce moment là je pensais à mon frère et à ma sœur et je ne pouvais pas leurs faire vivre ça je n’avais pas le droit ! Ils étaient si petits à l’époque et si fragile et je ne voulais pas les mêler à ça ! 

Il faut dire que mon frère était content d’en profiter le petit chameau ! Mais bon c’était encore un bébé n’importe quel enfant en aurait fait autant. Et moi de mon côté j’étais jalouse de lui. Ce qui est normal aussi, vu la situation ! 

D’ailleurs je me demande comment il a réagit le jour où je suis partie de la maison, ça n’a pas dû être simple de voir que du jour au lendemain j’en suis partie. Mais à cet âge, on ne comprend pas trop et heureusement pour lui ! Quand je me suis enfin installée pour de bon dans ma chambre, j’ai commencé à chercher des apprentissages pour reprendre ce que ma mère avait gâché, en disant à mon patron que j’étais une voleuse ! Alors ce patron je suis allée le revoir et lui expliquer ce qui se passait quand j’étais chez elle ! Mais il n’a rien voulu savoir alors je suis partie voir d’autres patrons mais non pas moyen de trouver quoi que se soit à cause d’une seule et unique personne ! Alors d’autres problèmes ont débuté ; je commençais à me rebeller de plus en plus, un raz le bol total de tout ce qui m’approchait ! Et c’était une grosse erreur de ma part. Je n’acceptais rien de rien ! Je découchais, et je fuguais pour aller avec le garçon que j’aimais même si on me disait qu’il n’était pas fréquentable, mais pour moi, je ne pouvais pas connaître pire que ma mère ! Alors pas d’importance. Je faisais ce que je voulais cela faisait tellement longtemps que je voulais ça mais je ne me rendez pas compte de ce qui me tombait dessus avec ces personnes là. 

Peu de temps après il y a eu l’alcool, alcoolique a 15 ans ! 

C’est du beau ! Mais bon faillait bien que je découvre le monde extérieur a ma façon vu que j’étais tout le temps enfermé dans ma chambre je n’avais pas le droit d’aller où que ce soit et quand j’allais quelque part elle me suivait en cachette croyant que je ne la voyais pas ! (Elle me prenait vraiment pour une idiote alors !) 

Elle me suivait car elle savait très bien que j’arrivais à trouver à manger malgré ses punitions. Pas de chance pour elle j’étais assez maligne et je réussissais toujours à me débrouiller. 

Ça la rendait complètement dingue de savoir que je pouvais me débrouiller seule ! Et la quand elle m’a vu dans la rue avec des bouteilles d’alcool, que j’étais complètement saoule, elle s’est régalé en pensant a sa vengeance elle a appelé la police et elle leurs a dit << vous voyez cette fille là-bas ; c’est la mienne elle a fugué et elle est alcoolique il faut l’arrêter pour trouble de la voie public !>> 

Ben voila ma première arrestation ! En arrivant au commissariat de police me sentant en sécurité je lui ai dit ce que je pensais d’elle ! Ça ne lui a pas plu du tout. Pour sûr, deux jours après elle a fini à l’hôpital pour tachycardie quand j’ai appris ça je n’ai même pas réagi. 

Par la suite l’alcool ne me suffisait plus alors j’ai essayer des drogues du genre extasie ou cannabis et tout ces genres de drogues ! 

Ça me rendais bien dans ma peau et je le vivais bien, mais quelques jours plus tard, j’ai eu la main légère et j’ai fais un coma éthylique, il faut bien savoir qu’à cette époque mon petit déjeuné était du vin et du whisky ! Ce qui explique ce coma éthylique !

Mais tout m’étais égale à ce moment là je n’avais plus de mère, plus de famille.

Alors tout m’étais égale. A ce moment là, je sortais avec un homme qui avait 15 ans de plus que moi, puis quand j’ai fais mon coma il m’a lâchement abandonné sur un trottoir ! Je suis restée seule, je vomissais partout, je ne pouvais pas ouvrir les yeux et pas moyen de me tenir debout. Je me tenais là couché sur un trottoir sans pouvoir faire le moindre mouvement et tout ces gens qui passaient à côté de moi sans rien faire (une vraie pestiféré pour eux !) 

Puis un peu plus tard un jeune garçon est venu, je savais que c’était un jeune à sa voix, il ma parlé et il m’a mis son baladeur sur les oreilles pour pas que je m’endorme. Puis il est allé appeler une ambulance, quand celle-ci est arrivée, ils m’ont ramassé et ils m’ont mis dedans ! La chose la plus horrible quand on est dans ce genre de coma, on a peut être plus de force mais on a encore de bonnes oreilles et on entend tout ce qui se dit autour de soi !

A se moment là, je ne savais plus ou me mettre j’étais sale, je sentais mauvais (pas de douche quand on est dans la rue) et en plus j’avais à ce moment-là 3 grammes 74 d’alcool dans le sang ! Pour dire comme j’étais pleine ! Quand on entend les docteurs dire que je ne suis qu’une bonne à rien et que je suis bonne pour l’asile, ça donne à réfléchir. 

Et c’est depuis ce coma que j’ai décidé de faire des efforts pour m’en sortir car je voyais très bien que ça faisait plaisir à ma mère de me voir dans cet état ! Alors je suis allée voire le directeur de mon foyer et il m’a parlé d’un centre de réinsertion en alsace, j’y suis allée pendant 3 mois ! 

Après j’étais majeur et l’état ne pouvais plus rien faire pour moi il fallait donc que je me débrouille toute seule. J’ai fait petit boulot sur petit boulot mais ça ne suffisait pas à une période, j’ai fait un stage pour être aide-soignante mais ça n’a pas marché dommage ! Mais par la suite pas moyen de trouver du travail car les patrons n’aiment pas les jeunes comme moi, car j’ai toujours été honnête sur mon passé ! Mais ça ne m’a pas porté chance, surtout que je n’ai pas de diplôme vu que ma chère maman m’a fait arrêter l’école pour que je travaille et que je lui rapporte des sous pour qu’elle puisse aller se faire plaisir dans les boutiques ! Peu de temps après mon départ de mon centre de réinsertion, je ne trouvais pas de travail alors j’ai décidé de faire des démarches pour rentrer dans l’armée de terre ! 

Je me disais tout sauf la rue comme avant. Alors je

faisais ça pour éviter de replonger ! 

Et puis j’ai rencontré l’homme avec lequel je fais ma vie et avec qui j’ai eu des enfants. Deux garçons ! Comme quoi tout s’arrange dans la vie si on s’en donne la peine !

Ce récit est fait dans le seul but de révéler les problèmes d’une enfant qui n‘a pas eue d’enfance et que pleins d’autres sont encore dans le même cas ! Espérons que tout ceci cesse un jour pour le bonheur des enfants. 

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9 février 2007

hommage à édith piaf

"C'est nous les mômes, les mômes de la cloche, clochards qui s'en vont sans un rond en poche, c'est nous les paumés [...] qui sommes aimés un soir n'importe où..." (Les mômes de la cloche, 1936, V. Scotto - A. Decaye).

C'est sous cette image populaire que Piaf apparaît au grand public. La légende veut même qu'Edith Giovanna Gassion, son vrai nom, soit née sur le trottoir du 72 rue de Belleville à Paris, plus précisément sur la pèlerine d'un policier, le 19 décembre 1915.

En réalité, elle semble plutôt avoir vu le jour à l'hôpital Tenon, mais il n'en faut pas plus pour que colle à la peau d'Edith cette image "populo".

Edith a la vie d'artiste dans le sang: son père Louis, qui est à la guerre, est contorsionniste, et sa mère Annetta, d'origine italo-kabyle, est chanteuse de rue.

Edith grandit entre ses deux grands-mères, dont l'une tient un bordel dans l'Eure, à Bernay. Puis après la guerre, son père, engagé dans un cirque itinérant, embarque sa fille avec lui. Trottoir, cirque, chanson, bordel, quelle singulière enfance !

Des débuts forcés

C'est pour aider son père au cirque que la jeune Edith commence à pousser la chansonnette. Alors que ses parents divorcent et qu'une demi-soeur, Denise, naît en 1931 du remariage de son père, Edith continue la chanson de rue.

A 17 ans, elle rencontre Louis Dupont dont elle tombe enceinte. Mais Edith, née "dans la rue", voit commencer pour elle une longue vie de défaites amoureuses et de malheurs.

Le premier de ses malheurs est le décès en 1935 de sa fille Cécelle (Marcelle) d'une méningite. Entre-temps, pour se guérir de sa séparation d'avec P'tit Louis, Edith, mauvaise mère, fréquente la racaille parisienne, truands et marlous.

A 20 ans, la voilà seule, orpheline en quelque sorte, au bord de la déprime, de la pauvreté, de la drogue et de la prostitution.

La lumière... et l'ombre revenue

Un soir de 1935, elle fait la connaissance de Louis Leplée, gérant du Gerny's, un établissement de spectacle très en vogue à l'époque. Séduit par la jeune femme, il l'invite à chanter quelques titres chez lui, dont Les mômes de la cloche de Scotto.

C'est aussi Leplée qui trouve à Edith son surnom de Môme Piaf, afin d'illustrer la petite taille de la chanteuse.

Son passage au Gerny's est un succès: Chevalier lui-même, ainsi qu'un certain Jacques Canetti sont subjugués. Canetti lui fait passer sa première séance radio et lui fait enregistrer fin 1935 son premier disque.

Mais malgré son succès naissant, la rue la rattrape. Avril 1936: Leplée est assassiné, vraisemblablement par les "protecteurs" d'Edith. Celle-ci passe de mauvais moments avec la police. Les journaux se régalent de ce fait divers.

Le renouveau

Grâce à Raymond Asso, rencontré quelques temps plus tôt, Piaf sort de la galère. Il lui fait enregistrer en janvier 1937 le titre Mon légionnaire. Raymond et Edith deviennent amants. Plus question alors pour elle de vivre une vie de débauchée. Un seul mot: le travail.

Et le travail paye. L'ABC accueille la chanteuse sous son nouveau nom de scène: Edith Piaf. Elle côtoie les Mireille et les Trenet, tourne dans toute l'Europe. La guerre sépare Raymond et Edith, et celle-ci se jette dans les bras d'un débutant, Paul Meurisse, puis le quitte pour Michel Emer, qui lui écrit L'accordéoniste et Le disque usé.

Piaf et la vie culturelle

Devenue une institution, elle rencontre le tout Paris: Breton, Cocteau (ils mourront le même jour !), ... Mais la guerre la fait fuir. Jusqu'à la fin 1942, elle tourne dans la zone libre.

De tournées en amants, la guerre passe. Puis vient la libération. Piaf n'a jamais cessé de chanter, de Paris à Berlin. En 1944, elle fait chanter et devient l'amant d'un certain Yves Montand, alors inconnu. Puis en 1946, elle écrit l'un de ses titres qui feront le tour du monde: La vie en rose.

Paris New York

Fin 1947, elle embarque pour New York. Elle y rencontre Marlene Dietrich, et surtout le boxeur Marcel Cerdan. Ils deviennent amants, les "meilleurs amants du monde". De Paris à New York, entre un concert d'Edith et un combat de Marcel, leur amour prend force.

Mais le malheur rejoint encore Edith, qui perd son amant le 27 octobre 1949, dans un accident d'avion. Pour lui, elle écrit L'hymne à l'amour, mais la vie ne sera plus jamais comme avant.

1950. Si elle retourne à New York, c'est pour y chanter. Elle s'accompagne d'Eddie Constantine, son nouvel amant, et d'un secrétaire, un certain Charles Aznavour (qui, lui, ne sera jamais son amant).

La p'tite Lili

De retour à Paris en 1951, Piaf travaille à imposer une comédie musicale La p'tite Lili, avec Eddie Constantine et Robert Lamoureux. La pièce a un certain succès. Mais de maladies en accidents, Edith tombe dans la drogue (la morphine tue la douleur).

Peu à peu, sa vie s'enfonce dans la déchéance. Côté scène, elle obtient toujours le succès, que ce soit avec Jézebel (écrit par Aznavour), ou Je t'ai dans la peau (de Pills et Bécaud).

Pills, auteur célèbre outre-Manche, deviendra, entre deux amants et par défi, le mari d'Edith en l'épousant le 29 juillet 1952. Ils s'installent au boulevard Lannes à Paris, appartement que la chanteuse gardera jusqu'à sa mort. La complicité du couple est aussi professionnelle: ils chantent et jouent ensemble (dont Le bel indifférent de Cocteau).

Toxico Piaf

Mais Cerdan a détruit, par son absence, la vie d'Edith. Elle suit en 1953 une première cure de désintoxication. S'en suivent des tournées, New York, Mexico, Rio, Paris, et de longs voyages pour oublier.

Si elle est une star internationale, sa vie reste une succession d'échecs. Ainsi divorce-t-elle de Pills en 1956. Comme à son habitude, Edith se plaît à "élever" les hommes, à les prendre en main et à en faire des stars.

Un certain Jo, Georges Moustaki, n'échappe pas à la règle. Il devient son amant et débute dans la chanson. Ensemble, ils ont un grave accident de voiture en 1958, accident qui ne fait qu'empirer l'état de santé de Piaf et sa dépendance aux produits illicites. Ensemble aussi, ils écriront Milord, un autre grand succès d'Edith.

La chute

Début 1959, alors qu'elle triomphe une fois de plus à New York, elle s'effondre sur scène. Les opérations se suivent. Piaf n'est plus qu'une femme en sursis. Elle rentre à Paris en piteux état, sans Moustaki qui l'a quittée entre-temps.

Malgré son état de santé, elle triomphe en 1961 à l'Olympia, devant le tout Paris. La fin de sa vie est difficile. Les hommes de talent se succèdent pour lui écrire des chansons (Francis Lai, Charles Dumont, etc.) et elle tombe amoureuse d'un certain Théophanis Lamboukas, dit Théo Sarapo, qu'elle épouse le 9 octobre 1962 à Paris.

Le mariage est bidon, l'artiste est finie, droguée, épuisée, malade. Quelques concerts l'achèveront.

En convalescence près de Grasse, elle y meurt le 10 octobre 1963, et est ramenée en douce à Paris où sa mort est officialisée le 11 octobre, le même jour que le décès de Cocteau, son ami. Elle est enterrée au Père Lachaise devant une foule immense.

Sébastien Brumont

7 février 2007

permis de conduire

Et voilà il était temps!En été de l'année dernier j'ai décidé de passer mon permis... je m'y suis enfin mise! Après quelques temps de formation je me sentais prête a passer l'examen du code... Ça a été une vrai catastrophe...Et oui je l'ai loupé donc j'ai décidé d'attendre et de prendre un peu plus mon temps pour le repasser!et puis au bout de quelques mois ben oui j'ai voulu le repasser et qu'elle soulagement je l'ai enfin! me reste plus qu'a passer le cap de la conduite, ça risque de ne pas être la même! Et oui encore une nana sur les routes de France! Mais que vont dire les hommes eux qui croient que les femmes sont de vrai catastrophe au volant d'une tuture mdr c'est ce qu'on va voir!

7 février 2007

Mon arrivé dans ce blog

Salut a vous je viens d'ouvrir un compte sur ce site en espérant pouvoir me débrouiller comme il faut! Par contre une chose pas cool c'est que je n'ai pas l'imagination très fertile mdr mais bon je ferais ce que je peu. A bientôt pour des histoires drôle des images hors du commun et plein d'autre choses qui j'espère vous plairons! bye bye

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mon tit monde a moi
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